Le Labby égal sourire garantie [Abby/Gibbs]

Dès qu'elle fût arrivée dans son labo, se seconde demeure, elle allumait la musique, cette musique que très peu de gens aiment d'ailleurs. Emportée par cette dernière, elle se mit à danser, comme elle le faisait souvent lorsqu'elle était seule.

Soudain, la musique se tue, Abby se retourna et aperçut Gibbs.

Elle savait qu'elle était une privilegiée. Elle recevait tant de marques d'affections de cet homme qui en donnait généralement si peu. Elle le considèrait simplement comme un père, qui serait toujours là pour elle, dans n'importe quelles circonstances.

- C'est pas du boucant c'est System Of A Down.

Gibbs lui tendit son Caf-Pow' habituel

-Merci. Souffla-t-elle avant d'en avaler la moitié.

Abby fût prise de court lorsque Gibbs lui pris des mains son Caf-Pow'. C'est qu'elle en buvait trop, tout le jours en fait, et en grosse quantité c'est vrai aussi.

- Mais... Dit-elle, comme un enfant à qui on retire des mains un jouet.

Elle fit une mine renfrognée, faussement vexée. Lorsqu'un éclair de malice passa dans ses yeux verts.

- Et toi ? Tu crois que c'est bon pour toi ?

Elle lui sourit.

Gibbs ne répondit pas à sa question. Cela prouvait qu'elle avait raison et elle le savait autant que lui. Son sourire redoubla.

- Je peux le finir ? Dit-elle avec une infinie douceur.

Elle lui fit les yeux les plus doux qu'elle put, et déposa un baiser sur sa joue. Elle tendit la main droite, en attendant son approbation, qu'elle aurait sûrement par la suite car Gibbs ne pouvait rien lui refusait. Elle ne refusait rien à Gibbs d'ailleurs. Elle attendait, un sourire malicieux aux lèvres.

Lorsqu'il lui tendit son Caf-Pow', elle s'en empara, sans brutalité mais avec conviction. C'est SON Caf-Pow'. Elle était fière d'avoir réussi à reprendre la possession de ce liquide caféiné si délicieux.

Mais lorsque l'homme au cheveux poivre-sel lui posa la question elle se senti légèrement défaillir.

- C'est mon deuxième.

Il ne fallait pas qu'elle croise son regard bleu azur car sinon, il saurait. Il saurait que c'est son quatrième. Car Gibbs sait tout, tout le temps, sur tout le monde. Elle tenta comme même de se persuader qu'elle pouvait lui mentir, pour le tester.

* Mince ! * Pensa-t-elle.

Il savait tout comme toujours. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'il était un formidable Agent. Pour Abby, Gibbs était le meilleur, jamais elle n'aurait dit une méchanceté à son égard. Pour elle, c'était son père.

Elle se retourna vers lui et lui montra quatre de ses doigts tout en faisait le plus beau sourire qu'elle pu, histoire que cela passe mieux.

- Je vais essayer... Dit-elle lorsque Gibbs lui qu'il serait content si elle tenait de jours, tout en regardant sa corbeille. Elle se retourna brusquement.

- Non Gibbs ! Je vais réussir. Car je suis Abby et rien ne me resiste ! Dit-elle en levant ses poings au ciel, signe d'une intense conviction.

Elle relacha ses bras qui redescendirent le long de son corps. Elle sourit losque Gibbs lui dit qu'il ne pourrait pas arrêter le café. Elle le savait très bien. Et s'il le faisait, il ne serait plus le Gibbs qu'Abby aime tant.

- C'est pour ça qu'on t'aime Gibbs. Lui dit-elle en l'enlaçant.

Abby aimait tellement les baisers sur la tempe de Gibbs, elle savait bien qu'il ne le faisait qu'à très peu de gens.

- Ne sois pas si pessimiste ! Aimes et tu seras aimé.

Dit-elle, malgré qu'elle savait pertinamment qu'il n'était pas si aimé que ça. D'abord par ses ex-femmes et surtout par la direction.

- Merci. Lui dit-elle pour le remercier de cet encouragement.

Elle pris Berthe, son hippopotame péteur en peluche qu'elle aimait tant, qui fiy un bruit épouvantable.

- Moi et Berthe, nous y arriverons.

Elle lui adressa un sourire enfantin.

- D'accord. Dit-elle

Elle lui adressa un dernier sourire et il sorti de la pièce.

Abby se retourna et regarda son Caf-Pow', en lui lançant un air de défi.

- A nous deux ! Dit-elle d'une voix grave.